Artículo en el prestigioso diario L´Equipe: «Los mosqueteros del Betis»

Foto: L´Equipe
El buen comienzo liguero de los pupilos de Pepe Mel no ha pasado desapercibido fuera de las fronteras nacionales. Al igual que ha ocurrido en los medios nacionales, importantes diarios extranjeros destacan la manera en la que el cuadro heliopolitano ha retornado a la máxima categoría del balompié español, como por ejemplo el diario francés L´Equipe.
Los galos publicaron el siguiente artículo hace unos días, destacando la unión y solidaridad de un recién ascendido que puede convertirse en nuevo líder de la Liga BBVA.
Y lo hicieron mediante un símil con la famosa guardia francesa y la frase por la que son mundialmente conocidos:
«Uno para todos y todos para uno»
Les mousquetaires du Betis (Pincha el enlace para ver el artículo)
Surprenant coleader après trois journées, le Betis Séville s’appuiera encore sur ses valeurs de solidarité jeudi face à Saragosse (22h00).
Les débuts de saison ne manquent jamais d’intérêt, surtout lorsqu’une équipe inattendue vient s’immiscer dans la hiérarchie a priori établie. Celui du Betis Séville en est la preuve, la Liga peut aussi réserver des surprises en dépit de l’outrageante domination du FC Barcelone et du Real Madrid. Sans faire de bruit, le promu a parfaitement négocié son retour dans l’élite. Son sans-faute lui vaut même aujourd’hui l’étiquette de coleader avec Valence après trois journées (donc avant les matches de mercredi soir). Même le Barça et le Real n’y sont pas arrivés.
En s’appuyant quasi exclusivement sur les joueurs de la remontée, excepté l’arrivée du Paraguayen Roque Santa Cruz, le club andalou, l’un des plus populaires en Espagne derrière les historiques, ne s’attendait sans doute pas à pareils résultats, surtout pas d’entrée. Mais le fait est que la confiance accordée aux hommes en place a payé. Meilleur buteur (27 buts) des Verdiblancos sacrés champions en Liga Adelante (D2) la saison passée, Ruben Castro est par exemple l’un des grands artisans de ce départ en fanfare. Malgré la perte d’Achille Emana à l’intersaison, le collectif n’a pas été perturbé. L’ancien Toulousain en est d’ailleurs le premier satisfait. «Je suis très heureux que l’équipe gagne autant et soit aussi bien placée. Félicitation à tous», a lancé en début de semaine le milieu camerounais sur sa page Facebook.
«Un pour tous et tous pour un»
Avantagés également par un calendrier favorable, les joueurs de Pepe Mel ne devraient pas tarder à être réellement fixés sur leur potentiel avec le déplacement à Santiago-Bernabeu mi-octobre. En attendant, ils profitent. «L’équipe est unie et les joueurs sont soudés tous ensemble, c’est un pour tous et tous pour un, se réjouit leur entraîneur. Ce n’est pas que je suis humble, c’est comme ça, c’est ce que je vois. Le Betis doit être fier de ses joueurs. Nous n’allons rien changer, assure-t-il. Nous avons un style et tout le monde le connaît. Nous aimons ce que nous faisons». Et si c’était finalement la clé de leur réussite ?